Du 24 novembre au 16 janvier Expo « Collecte de gestes »

Marie Lelardoux, Cie emile saar
Exposition sonore du 24 novembre au 16 janvier 2026

« COLLECTE DE GESTES »

Est-ce que l’héritage culturel peut se transmettre par un geste ? Est-ce qu’un geste peut nous définir entièrement ? Quel est le geste qui te/vous caractérise ?
Tout part toujours d’une question. Celle-ci était la première lors des rencontres menées par Marie Lelardoux avec des inconnu·es pour recueillir les mots de leurs gestes.

Dans cette exposition sonore leurs voix révèlent les personnes rencontrées. Des vies racontées par des gestes. Les voix donnent à voir celles et ceux qui parlent et, par un effet miroir, celles et ceux que nous connaissons.

Cette série d’interviews se sont déroulées au ZEF – scène nationale de Marseille, à l’école élémentaires des Bastides (dans le cadre d’un atelier EAC avec la Ville de Marseille), au Vélo Théâtre Scène conventionnée pour le théâtre d’objet et le croisement des arts et des sciences à Apt, au Prima Onda Festival à Palerme (Italie).

EXPOSITION GRATUITE
Ouverte tous les jours de représentations, une heure avant les spectacles. mais aussi à la demande, sur rendez-vous (groupe minimum de 8 personnes)

VISITES GUIDÉES
Visites guidées de l’exposition les mercredis 26 novembre, 3 décembre, 17 décembre, 14 janvier, de 14h à 15h30.
Inscription obligatoire
Le Vélo Théâtre se réserve le droit d’annuler la visite si le nombre d’inscrits est insuffisant.

Vous êtes un groupe et vous souhaitez organiser une visite guidée en dehors des dates proposées ? Contacter le Vélo Théâtre pour construire votre visite sur mesure ! (Groupe minimum de 8 personnes)

> Exposition sonore temporaire
Gratuit
Réservations : Vélo Théâtre – reservation@velotheatre.com – 04 90 04 85 25


Marie Lelardoux est artiste compagnonne du Vélo Théâtre pendant 3 saisons (2024-2026).


Vendredi 12 décembre « Le bleu des mappemondes »

Compagnie 240volts, Zoé Lizot
Etape de travail
Récit iodé et voyage marionnettique en castelet
Tout public | Dès 7 ans | Durée estimée 35mn

« LE BLEU DES MAPPEMONDES »

La nouvelle création de Zoé Lizot raconte les histoires iodées d’aventurières qui ont décidé de partir seules en mer.
Ce spectacle en castelet, mêlant aplats de papier, marionnette et récits de navigateurs, questionne le rapport que chacun entretient avec le risque. Pourquoi, malgré les dangers, se jeter vers l’inconnu ? Qu’est-ce qui pousse à entreprendre une aventure ? Et quelle place pour les froussards qui préfèrent écouter les histoires ?
Un appel au rêve et à l’immensité maritime, les deux pieds au sec.

>Vendredi 12 décembre à 19h
Gratuit
Réservations : Vélo Théâtre – reservation@velotheatre.com – 04 90 04 85 25


À l’occasion de cette soirée, le groupe ado de l’atelier théâtre et Giulia Ronchi vous préparent un impromptu, à découvrir avant votre entrée en salle ! Durée estimée 15mn.


conception, mise en scène Zoé Lizot
interprétation, manipulation Zoé Lizot, Paloma Donnini
construction et conception du castelet Etienne Charles
création lumière et régie générale Alizée Bordeau
conseil dramaturgie Valérian Guillaume
création son Clément Legendre
costumes Paloma Donnini
regards précieux Elise Vigneron, Alizée Bordeau, Paloma Donnini, Clément Legendre et Valérian Guillaume

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un compagnonnage de la compagnie du Théâtre de l’Entrouvert – Elise Vigneron, soutenu par la DRAC PACA. Co-productions : Théâtre Jean-François Voguet de Fontenay-sous-Bois, Centre Culturel Houdremont de la Courneuve, Le Sablier – CNMa, Théâtre à la Coque – CNMa, Le Vélo Théâtre, L’Hopitau – Laboratoire des arts de la marionnette Soutiens : Théâtre Halle Roublot / Cie Espace Blanc, Festival MIMA, Festival Récidives, Théâtre Jacques Carat, La Martofacture

Les Assemblées extraordinaires

 

Avez-vous déjà entendu parler des Conventions Citoyennes ? De celle pour le climat ou bien celle de Cadenet ou de Pertuis pour l’alimentation ? A partir d’octobre 2025, de nouvelles conventions sur l’alimentation seront proposées à Apt, à la fois citoyennes et artistiques. Venez découvrir ce projet original et engagé pour réfléchir ensemble à l’alimentation de demain et passer à l’action !

Les Assemblées extraordinaires est un projet co-construit par un collectif composé d’acteurs culturels, d’établissements sociaux et d’associations engagés pour la préservation du vivant, ainsi qu’une dizaine d’artistes. Ensemble, ils initient des conventions citoyennes des arts et des cultures nourricières sur un territoire rural, celui du Pays d’Apt. Au croisement des arts et du politique, ce processus de participation citoyenne combine une formation préalable (où les citoyen.nes étudient), une intervention active (où les citoyen.nes interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyen.nes rendent un avis). La pratique artistique sera au cœur du projet. Elle permettra d’expérimenter tout au long du processus une approche sensible, complémentaires aux apports et aux réflexions théoriques, et de produire des formes artistiques capables de rendre compte du travail collectif mené par l’ensemble des participant.es.

Ce projet se déploie sur trois ans :

  • 2025-2026 : une première année entre acteur.ices pendant laquelle nous nous auto-appliquerons le processus d’une convention artistique et citoyenne (programme complet) ;
  • 2026-2027 : une seconde avec différents groupes de participant.es « entre pairs » (groupes de personnes fragilisées ou précaires, mais aussi groupes d’habitant.es plus hétérogène) qui vivront également le processus de convention ;
  • 2027-2028 : une troisième pendant laquelle seront fabriquées (et diffusées) des formes artistiques produites avec les participant.es impliqué.e.s tout au long du processus.

Un projet financé par La Fondation Daniel et Nina Carasso et co-construit avec l’Association Au Maquis, Transition en Pays d’apt, la SCOP Terra incognita, le Luberon Paysan du Pays d‘Apt, APAS – Centre social Maison Bonhomme, l’Association Ensemble à St Michel, L’Archipop MJC Apt, la Ville d’Apt et le Parc naturel régional du Luberon.

Séance 2 · Octobre 2025

Pour ne pas oublier nos premiers pas et parce que notre rapport aux autres évolue au fil de l’œil, nous nous proposons d’ouvrir un carnet ou une valise pour y déposer les traces de cette aventure-là.
Nous voici à la croisée de chemins, là où l’éducation populaire et les pratiques artistiques se rencontrent, comme deux vieilles évidences, heureuses de se retrouver, après une longue absence.

Le matin, l’Escargot Migrateur nous interpelle sur la nécessaire conscientisation qui précède l’envie, la naissance d’une utopie et sa mise en action. Un dialogue s’ouvre, par binômes, évoquer en tête à tête nos cartographies individuelles et nos engagements vers le collectif. A cet endroit, celui des communs, on évoque l’art comme outil et comme marmite.

Voisin-voisine,
tendresse et démesure,
pomme / prune

L’après-midi, les artivistes du projet AME ouvrent pour nous leur mallette pédagogique. En partant du contour des corps, armés d’une plante sauvage, nous créons ensemble des images et des histoires, d’un corps qui redevient territoire. Ainsi nous nous exposons, ainsi nous luttons contre notre dispersion.

Nous pouvons honorer ce risque pris ensemble.

Et si on inventait un moment qui soit abondant comme un repas d’enterrement, à la fois festif comme un petit-déjeuner de soleil et patient comme une cueillette d’olives, autour d’un grand feu, dans l’ivresse d’un Génépi sur les cimes, préparer en commun, rond comme un maki, dans la gaieté d’un anniversaire ou d’un mariage, avec un grand, grand, plan de table ?
Et si on inventait ça ?

Audrey Enjalbert

Séance 1 · Septembre 2025

L’exploration débute par une rencontre entre les membres de ce groupe éclectique. Avec curiosité, nous nous disons Bonjour.
Quittons nos entre-soi ou nos entre-tout-seul pour inventer un chemin.
Ici, nous mobilisons nos potentiels imaginaires comme levier d’action sur ce sujet commun, éminemment politique, qui est l’alimentation. A la manière des N+1, nous allons bricoler, enquêter, questionner, il y aura des règles et nécessairement des entorses. Pour aujourd’hui nous sommes d’accord : nous pouvons repartir avec des questions ; c’est la moindre des choses.
Je suis une abeille dans la ruche.
Il y a des mots qui sans être invités reviennent (trop) souvent comme : processus ; d’autres qu’on pose sur la table pour les décortiquer ensemble : démocratie – tout le monde n’a-t-il pas déjà réfléchi à ce qu’est la démocratie ? – autonomie, peuple, territoire, consensus versus consentement…
Est-ce qu’il reste des questions qui grattent ?
Nous entrons ensemble dans un temps long, ainsi nous nous laisserons le temps de nous convaincre. Nous aurons des outils qui servent forcément à quelque chose, comme par exemple à accueillir l’imaginaire des autres. Ce qui nous saute à l’idée, comme aux yeux, c’est que pour créer nous mettrons en récit.
Et dans 9 mois, quoi que cela soit, il faudra que ça sorte.
Passer par le singulier, c’est inévitable.
Nous mettons autour de la même table la commensalité, ce moment précieux d’un repas partagé, cet art d’être ensemble et l’affranchissement, ce besoin viscéral d’autonomie et de transgression.
Doucement, doucement, dans ce moment dilaté, on fait avec ce que l’on a.
Serions-nous en train de créer un espace potentiel ?
Et la mobilisation ? Nous l’inventons.

Audrey Enjalbert

Conférence de presse

Le Vélo Théâtre a le plaisir de vous inviter au lancement des Assemblées Extraordinaires
Vendredi 17 octobre à 16h au Vélo Théâtre

Cette conférence de presse sera suivie d’un apéro et d’un concert du groupe ZZzob.

Réservation conseillée par téléphone au 04 90 04 85 25 ou par mail à l’adresse reservation@velotheatre.com

 

 

Création 2025 « La fugacité des choses »

« LA FUGACITE DES CHOSES » Création 2025

Le projet de création du spectacle « La Fugacité des Choses » naît de la rencontre entre Charlot Lemoine et Joachim Fleischer en mars 2023, au Vélo Théâtre. Charlot, inspiré par l’approche sculpturale de la lumière de Joachim, souhaite explorer comment la lumière peut devenir un véritable partenaire de jeu dans le théâtre d’objets.
Le spectacle cherche à établir un dialogue sensible entre la lumière et les objets pour raconter des histoires sur l’existence humaine. Le titre du projet reflète l’idée que chaque petit événement de la vie peut avoir une signification profonde, et que la beauté et la grâce de l’existence résident dans les plaisirs simples et les questionnements quotidiens.

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