Vendredi 28 juin « Les cris poétiques : Maxime Hortense Pascal & Nicolas Pesquès »

Alt(r)a Voce, Cipm, et collectif Et autres choses inutiles (région Sud)
Poésie – tout public

« LES CRIS POETIQUES : MAXIME HORTENSE PASCAL & NICOLAS PESQUES »

Florence Pazzottu et Michaël Batalla donnent la parole à Maxime Hortense Pascal, Nicolas Pesquès et d’autres invités pour des Cris poétiques en trois actes :

> Jeudi 27 juin 2024 à 19h l’Hôtel d’Astier à Forcalquier
« Etats du texte » avec Maxime Hortense Pascal,Nicolas Pesquès, Grégoire Sourice et Roxana Hashemi
Une soirée proposée par le Collectif Et autres choses inutiles en partenariat avec le Centre international de poésie de Marseille et présentée par Juliette Penblanc.

> Vendredi 28 juin 2024 à 20h au Vélo Théâtre
« Les Cris poétiques » de Maxime Hortense Pascal et Nicolas Pesquès
Une soirée proposée par Alt(r)a Voce et le CIPM en partenariat avec le Vélo Théâtre.
Tarif unique : 5 euros
Réservations : Vélo Théâtre – reservation@velotheatre.com – 04 90 04 85 25

> Samedi 29 juin 2024 au CIPM, Vieille-Charité à Marseille
Solo de Nicolas Pesquès


Ce cycle de rencontres est le fruit d’un partenariat entre le Vélo Théâtre, le CIPM, l’association Alt(r)a Voce et le Collectif Et autres choses inutiles.

Fondés par le poète et éditeur Jean de Breyne en 2005 au Vélo Théâtre, les Cris poétiques sont depuis 2019 conçus et animés par Alt(r)a Voce et le CIPM en complicité avec l’équipe du Vélo Théâtre. les soirées sont enregistrées et les fichiers intégraux accessibles sur le site du Vélo Théâtre et sur celui d’Altra Voce.


 

(photo Lino Cannizzaro)

Maxime Hortense Pascal est écrivain et poète.

Sa production couvre un spectre allant du poème au roman, du vers à des formes plus accidentées.
Ses collaborations avec des chorégraphes, des musiciens et des artistes contemporains éclairent sont travail d’écriture et en approfondissent les marges.


(photo Olivier Roller)

Nicolas Pesquès est né le 2 Juillet 1946. Il commence à écrire en mai 1971. Le poème La face nord de Juliau débute en 1980 ; il compte, en 2021, dix-huit livres publiés (en 10 volumes), les dix premiers chez André Dimanche éditeur, les suivants chez Flammarion.
À l’origine, il s’agit d’une tentative de transposition : appliquer à l’écriture d’une colline ardéchoise l’insistance et l’assiduité de Cézanne sur son motif. Exprimer, d’un pas tantôt descriptif, tantôt narratif, tantôt spéculatif, le vif et l’intégralité du paysage. Mais dire une colline, compte tenu des phrases qui la façonnent et du corps qui les éprouve, c’est entrer dans la nuit de la langue.
Le projet est devenu une aventure. Il a absorbé son questionnement, déplacé les éclairages. Il est happé et repoussé par cette relation qui interroge « la nature des choses » via l’articulation d’un langage. L’aventure est inachevable. En temps que poème, il est imprévisible. C’est du cœur de cette ignorance et de cette cécité qu’il travaille.
Il arpente souvent les terres de la couleur ; il y traque l’autonomie des mots, l’écart entre le vu et le lu, l’appel du hors-langue. La soumission au dehors, la désertion de l’identité – l’abandon de l’âme et la réduction à minima des « problèmes personnels » – plus l’attrait des champs expérimentaux, du franchissement des temps et des espaces spécifiques : tout ne cesse d’interroger l’événement de l’expression, d’explorer ce qu’écrire est capable de réaliser.
La pratique du dessaisissement (saisir avec des mots, le tact à distance, le touché-rompu) ; la pensée embarquée dans la même physique que l’écriture… ainsi les livres avancent-ils, astreints à la séparation et au désir, plongés dans la précision des flux, vers le pluriel de la colline, le multiple de tout monde.
Après 1995 et Trois Poèmes (Edition du Limon) le traitement de la phrase et le travail du vers ne se distinguent plus ; les livres de poésie précédents peuvent être considérés comme des excroissances, des poussées respiratoires hors du tronc central.
Parallèlement, la fréquentation de la peinture accompagne et nourrit l’ensemble du travail. Nicolas Pesquès est également l’auteur d’essais sur l’art et de textes dédiés à l’œuvre de certains artistes : Gilles Aillaud, Anne Deguelle, Pierre Buraglio, Jan Voss, Aurelie Nemours, Shirley Jaffe, Paul Wallach, Claude Garache etc. La plupart de ces textes ont été réunis en 2017 dans Sans Peinture à L’Atelier Contemporain. Il est aussi l’auteur d’études sur la poésie de Jacques Dupin.

Vendredi 14 juin « Dérailler »

Compagnie Nids Dhom (Bretagne)
Théâtre et objets marionnettiques – création 2025 – étape de travail tout public à partir de 12 ans

« DERAILLER »

Le public est embarqué dans un voyage en train. Un voyage qui ne se passera pas comme prévu, car il y a un grain, de sable, de folie, dans la machine. Un voyage exalté et tourmenté d’une Quichotte en TGV Inouï et de son Panza. Eux suivent des voies parallèles.
Mesdames et messieurs, notre train est arrêté en pleine voie.
Qu’est-ce qui déraille ? Qui déraille ? Est-on libre de quitter les rails ? Et que se passe-t-il quand ça déraille ?

> Vendredi 14 juin 2024 à 19h au Vélo Théâtre
Gratuit
Réservations : Vélo Théâtre – reservation@velotheatre.com – 04 90 04 85 25


La compagnie Nids Dhom est accueillie du 3 au 14 juin en résidence de création au Vélo Théâtre. Elle est prête à embarquer dans son train 7 passagers volontaires lors d’un atelier d’une demi-journée : tou·te·s les participant·e·s (à partir de 9 ans) sont les bienvenu·e·s ! Manifestez-vous par mail sur reservation@velotheatre.com


conception Lisa Lacombe et Alice Mercier
jeu Alice Mercier, Ronan Le Fur, Lisa Lacombe (distribution en cours)
scéno Camille Riquier
création son Jérôme Kerihuel
création lumières Stéphanie Petton

partenaires
Le Théâtre à la Coque CNM, La Maison du Théâtre Brest, Vélo Théâtre, scène conventionnée Théâtre d’objet d’Apt, le Théâtre de marionnettes de Belfort, Centre Culurel d’Auray (en cours)

Jeudi 13 juin « Missa Monica »

Compagnie Baltazar Montanaro (Sud)
Musique contemporaine et traditionnelle – création 2024 – étape de travail tout public

« MISSA MONICA »

Après une première collaboration réussie entre l’accordéoniste Zabou Guérin et le violoniste Baltazar Montanaro, les deux artistes s’associent au compositeur Lionel Ginoux pour cette nouvelle création. Si la musique savante continue de les inspirer, ils proposent ici de co-écrire une messe païenne, en latin et en provençal, un hom- mage à la spiritualité dans son ensemble, libérée d’une image dogmatique. Les parties vocales sont confiées aux chanteuses Cati Delolme, Gabrielle Varbetian et Zoé Perret.

> Jeudi 13 juin 2024 à 19h dans un lieu du Pays d’Apt à confirmer
Gratuit
Réservations : Vélo Théâtre – reservation@velotheatre.com – 04 90 04 85 25


La compagnie Balthazar Montanaro est accueillie du 10 au 13 juin en Pays d’Apt Luberon en résidence de territoire dans un lieu à confirmer.


composition Baltazar Montanaro, Zabou Guérin, Lionel Ginoux
violon baryton Baltazar Montanaro
accordéon chromatique Zabou Guérin
voix Cati Delolme, Gabrielle Varbetian, Zoé Perret

Mardi 21 mai « Maths-musique »

Projet arts-sciences mené par le Groupe n+1 avec les classes artistiques de 4e et 3e du collège Charles de Gaulle d’Apt
Restitution publique – tout public

« MATHS-MUSIQUE »

Benoît Capron, professeur de mathématiques, et Thierry Bois, professeur de musique, mènent une expérience depuis quelques mois avec des collégiens. Une expérimentation à cheval entre la musique et les mathématiques. Ensemble et sous le regard bienveillant de Benjamin Dupé, compositeur, et de Mickaël Chouquet, acteur, ils mettent en scène quelques curieux phénomènes qui font dialoguer ces deux disciplines.

> Mardi 21 mai 2024 à 18h30 au Vélo Théâtre
Gratuit
Réservations : Vélo Théâtre – reservation@velotheatre.com – 04 90 04 85 25