Du 7 au 20 novembre : l’Afrique à l’honneur avec le 16ème FCAPA

Depuis 2003, le Festival des cinémas d’Afrique du pays d’Apt donne à voir l’Afrique à travers ses propres regards, ceux des cinéastes d’Afrique. Partenaire des premières heures de ce festival aussi festif qu’il est exigeant sur sa programmation cinématographique, le Vélo Théâtre accueille cette année une exposition, un programme de courts-métrages entrecoupés de surprises théâtrales et gustatives comme il sait si bien les concocter, et participe au Marathon Vidéo.


Du 7 au 20 novembre 2018 au Vélo Théâtre
Exposition « Maladie, mort et au-delà dans l’art tribal africain »

Dans le cadre du 16ème Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt, le Vélo Théâtre accueille du 7 au 20 novembre une exposition d’objets rituels et usuels d’Afrique subsaharienne de l’association Arts Premiers de Peuples Minoritaires.

Les peuples premiers ont de la maladie, de la mort et de leurs suites des visions très différentes des nôtres. Ces états successifs sont chez eux imbriqués hors des réalités du quotidien avec les esprits de la nature et ceux des générations précédentes. Les relations entre le monde des « encore vivants » et le « monde autre » s’expriment au travers de masques, de statuettes et de textiles variés. Tous ces objets recèlent des « pouvoirs » magiques et une inventivité artistique qui a inspiré nombre d’artistes occidentaux. Ce sont ces objets magiques que cette double-exposition, au Vélo Théâtre sur l’art tribal africain du 7 au 20 novembre, à la médiathèque de Saignon sur l’art tribal amérindien du 9 au 20 novembre, vous donnera à voir, à sentir, à toucher.

Exposition ouverte au Vélo Théâtre du lundi au vendredi de 10 à 12h et de 15 à 18h.
Une visite guidée se déroulera le jeudi 8 novembre à 19h avec l’ethnographe Alain Becker, ainsi que le vendredi 16 novembre à 17h.
Entrée libre – Réservation conseillée au 04 90 04 85 25


Samedi 10 & dimanche 11 novembre 2018
5ème Marathon vidéo

Réalisez un film de 3 minutes en 2 jours, sur un thème imposé : inscription du 10 octobre au 10 novembre,  rendez-vous sur le FCAPA Marathon Vidéo !


Mardi 13 novembre à 20:30
Ciné-repas : programme de courts-métrages

When I grow up I want to be a black man de Jyoti Mistry – Afrique du Sud – Fiction – 2017 – 10’
Tout au long du film, l’écran est divisé en deux parties et confronte des images d’archives et des prises de vues contemporaines. D’un côté une encyclopédie de la violence et de l’autre l’évocation du possible. Un film expérimental sur les Afrikaners et leur histoire.

Black Mamba de Amel Guellaty – Tunisie – Fiction – 2017 – 20’
Sara suit des cours de couture à Tunis. Elle est promise, contre son gré, à un prochain mariage. Mais elle n’entend pas suivre la voie tracée par sa mère et, la nuit, elle s’échappe pour vivre sa vie. Avec ce film, Amel Guellaty met en scène un personnage féminin fort, prêt à braver les préjugés.


Master of the classe de Carine May et Hakim Zouhani – Algérie/France – Fiction – 2018 – 25’ – En présence de Carine May
Berry est professeur des écoles dans une classe d’élèves d’une dizaine d’années et non francophones, arrivant de l’étranger. Toujours vacataire, il souhaite être titularisé pour de bon. Cette journée va être décisive : il va se faire inspecter pour la première fois…


Profession tueur de Walid Ayoub – Maroc – Fiction – 2017 – 23’
Afin de participer à un concours d’écriture, Sami, un jeune homme un peu rêveur, réalise un reportage sur Abbas, un tueur atypique qu’il connaît depuis son enfance…

Tarifs : 6,50€ / 5,50 € / 3€
 – billetterie gérée uniquement par le festival : au cinéma d’Apt et par correspondance www.africapt-festival.fr

Action scolaire avec Benjamin Dupé

En amont du spectacle présenté jeudi 22 novembre à 20h30 au Vélo Théâtre, « Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières« , le musicien Benjamin Dupé, artiste associé au Conservatoire intercommunal de musique du Pays d’Apt, interviendra auprès de 2 classes du lycée d’Apt jeudi 15 novembre à 14h.
Renseignements : Nathalie Landrieu 04 90 04 85 25 com@velotheatre.com

Compositeur, guitariste et metteur en scène né en 1976, Benjamin Dupé étudie au Conservatoire de Nantes puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.
Il se consacre à la création musicale, au sens large : écriture instrumentale, vocale ou électroacoustique, improvisation et performance, conception de dispositifs technologiques…
Son travail de compositeur est marqué par l’invention de nouvelles formes concertantes et de nouvelles relations à l’auditeur. Son écriture investit l’ensemble du sensible : espace, lumière, matière, corps, image ou mot sont pour lui des extensions du musical, composées au même titre que les sons. Ses productions questionnent la place de l’auditeur, alternant prises d’espaces spectaculaires, petites formes intimes, dispositifs immersifs, surgissements dans le quotidien, inscriptions dans la nature. Sa méthodologie de création propose de nouveaux rapports avec les publics : implication de personnes ressources, collectages, projets participatifs. Mettant au centre de son écriture la notion de dramaturgie de l’écoute, il bâtit au fil de ses pièces un langage musical singulier, qui s’inspire autant de l’héritage savant que de la vitalité des musiques populaires.
Benjamin Dupé reçoit des commandes de l’État, des Centres nationaux de création musicale, de Radio France, de l’IRCAM, de la SACD (Sujets à vif), d’ensembles (L’Instant Donné, la Maîtrise de Caen), de metteurs en scène (Declan Donnellan) ou de chorégraphes (Thierry Thieû Niang). Il travaille avec des interprètes comme Garth Knox, le quatuor Tana, Pascal Contet, Bruno Chevillon, le comédien Pierre Baux.
Ses œuvres sont jouées dans les festivals de musique contemporaine (IRCAM Manifeste, Les Musiques), les institutions lyriques (Festival d’Aix-en-Provence, Théâtre de Caen), les festivals généralistes (Festival d’Avignon), sur les plateaux de nombreuses scènes nationales, dans les musées, en espace public, sur les ondes de la radio.
Parmi elles : Comme je l’entends (pièce qui aborde la question de la perception de la musique contemporaine par le profane), Fantôme, un léger roulement, et sur la peau tendue qu’est notre tympan (concert en immersion pour ensemble d’instruments mécaniques), Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières (théâtre musical d’après le livre La Haine de la musique de Pascal Quignard), Du chœur à l’ouvrage (opéra pour voix d’enfants sur un livret original de Marie Desplechin).
Il est artiste associé au Nouveau théâtre de Montreuil – centre dramatique national depuis l’automne 2015, pour trois saisons. Il est également associé depuis l’automne 2016 au Théâtre Durance de Château-Arnoux / Saint-Auban. Il a reçu en 2016 le Prix nouveau talent musique de la SACD.

Du 17 au 21 décembre : « Solo Capture » (La Méta-carpe)

Résidence de la compagnie La Méta-carpe (PACA)
Création 2019

“SOLO CAPTURE”
Il y a un corps dans un laboratoire
avec du vivant, de l’inerte, du primate, de l’humain, à observer de près…

Après avoir mené plusieurs projets qui associent art et science autour de la question du corps (pris individuellement ou en relation avec son environnement), et après avoir passé plusieurs années au TJP CDN d’Alsace Strasbourg à proposer différentes créations et chantiers qui mettent en jeu des corps vivants, objets ou végétaux, Michaël Cros poursuit son travail dans un champ de recherche où s’entremêlent danse contemporaine, arts de la marionnette et arts numériques.

« Observer mes cousins primates et devenir Corps Sombre… Suis-je un homme-machine ? un homme-singe ? Déjouant l’énigme du sphinx, je joue à deux, trois ou quatre pattes » (Michaël Cros).


La Méta-carpe est en résidence de création au Vélo Théâtre du 17 au 21 décembre 2018. Une seconde résidence y est programmée en septembre 2019 avec présentation d’une avant-première du spectacle.


Direction artistique et jeu : Michaël Cros
Scénographie numérique et musiques : Sylvain Delbart
Création sonore : Noël Chateau, Luccio Stiz, Sylvain Delbart
Dramaturgie anthropologique : Jérémy Damian
Artistes oeil extérieur : Mathilde Monfreux, Régine Westenhoeffer
Costumes et patchwork : Nathalie Guichon
Lumières : Laurence Froget
Constructeurs : Emmanuel Fleury & Mario Mathis
Ingénieur : Greg Mittelberger
Consultants éthologie : Hélène Meunier & Adrien Meguerditchian
Accompagnateur philosophique : Matthias Youchenko
Captation vidéo juillet 2017 : Luc Sarlin

Co-production :
TJP CDN Strasbourg – Grand Est,
Vélo Théâtre – scène conventionnée (Apt),
Scène 44 – N+N Corsino (Marseille),
Jardin Paralllèle (Reims),
discussion avec Klap Maison pour la Danse (Marseille)

Soutiens :
Numeric’s Art Puppetry Project – projet Europe Creative et du Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles,
La Zouze / Dans les Parages (Marseille),
Station de Primatologie du CNRS à Rousset,
Centre de Primatologie de l’Université de Strasbourg.

Le Solo Capture a reçu une aide à la création de la Ville de Marseille

Jeudi 22 novembre 20h30 « Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières »

Comme je l’entends, Les productions (PACA)
Théâtre musical

“IL SE TROUVE QUE LES OREILLES N’ONT PAS DE PAUPIERES”

“La haine de la musique” : à la profondeur de ce texte érudit et sensible de Pascal Quignard répond l’architecture d’une composition musicale originale interprétée par un musicien et un comédien. À sa forme étonnante, entre méditation, conférence, discours politique, conte et confession, répondent la virtuosité et la capacité du son à se transformer en un instant et à toucher au plus intime.

Avec : Pierre Baux (comédien) et Garth Knox (alto) – Conception, musique, dramaturgie et mise en scène : Benjamin Dupé – Texte d’après “La Haine de la musique” de Pascal Quignard

En partenariat avec le Conservatoire intercommunal de musique du Pays d’Apt.

Plein tarif : 12 euros / “Rayon de Vélo” : 8 euros / réduit : 5 euros
Réservations : Vélo Théâtre – reservation@velotheatre.com – 04 90 04 85 25


Info calendrier


conception, musique, dramaturgie et mise en scène Benjamin Dupé
texte
d’après le livre La Haine de la musique de Pascal Quignard
aux éditions Calmann-Lévy (1996)
avec
le comédien Pierre Baux et l’altiste Garth Knox
éléments de scénographie
Olivier Thomas
lumière Christophe Forey
collaboration informatique musicale Ircam
Manuel Poletti
son
Julien Frenois
photos © Agnès Mellon

Production Comme je l’entends, les productions

Coproduction SACD – Festival d’Avignon

Avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur-Aide à la création,
le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, la Ville de Marseille, la Spedidam et la Sacem

Avec l’aide du CENTQUATRE-Paris et du Gmem-Centre national de création musicale de Marseille