25-27 juin Le son des peuples #2

Festival Le son des peuples #2
Du 25 au 27 juin 2021

Présenté par Naï No Production,
en partenariat avec le Vélo Théâtre et l’AJMI Jazz Club

Trois jours au rythme du Jazz et des musiques improvisées. Concerts, ciné-concert, atelier, débat et rencontres professionnelles… Apt et Avignon ouvrent ensemble la saison tant attendue des festivals !
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Ven. 25 Juin
NOSAX NOCLAR 12H30 – Bibliothèque Ceccano, Avignon
EMILIE LESBROS SOLO 18H – Jardin de la Maison du Parc du Luberon, Apt
ELECTRO-AIMANT 19H30 – Jardin de la Maison du Parc du Luberon, Apt
NKUMBA SYSTEM 21H – Jardin Public, Apt

Sam. 26 Juin
ÉCOUTER LE PAYSAGE – ATELIER avec Christian Sebille
de 10H à16H – MJC L’Archipop, Apt
SHAN 16H30 – Jardin de la Maison du Parc du Luberon, Apt
DEEP FORD 19H – Jardin Public, Apt
NO(S) FUTUR(S) 20H30 – Jardin Public, Apt
DJ SET M. OAT (COTON CLUB) 21H30 – Jardin Public, Apt

Dim. 27 Juin
LE GÉNIE DE BRICOLO – CINÉ CONCERT 14H30 – Vélo Théâtre, Apt
LE JAZZ : MUSIQUE POPULAIRE ET MUSIQUE DU COMMUN – AGORA
16H – Vélo Théâtre (terrasse extérieure), Apt
THE BRIDGE 2.5 QUARTET 18H – Vélo Théâtre, Apt

 


Ciné-concert en famille

« LE GENIE DU BRICOLO »

Musique en direct sur des films muets des années 20 de Charley Bowers, dit « Bricolo », cinéaste et acteur (1889-1946). Le Génie de Bricolo, ce sont 3 musiciens qui rendent hommage à un génie du cinéma muet redécouvert à l’initiative du guitariste Franck Passelaigue.

Dimanche 27 juin à 14h30 au Vélo Théâtre
Plein tarif : 10 euros / réduit : 5 euros**
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Conférence – agora ouverte à tous

« LE JAZZ, MUSIQUE POPULAIRE ET MUSIQUE DE COMMUNAUTES – Dans quelle mesure le jazz est-il toujours emblématique des luttes sociales et sociétales au XXIe siècle ? »

En présence d’Alexandre Pierrepont, anthropologue, ethnologue et chercheur, auteur de Le Champ jazzistique (2002 – Editions Parenthèses ) et de Stéphane Galland, journaliste, animateur à Radio Grenouille et programmateur d’Afrodéliques à Marseille, connaisseur de l’histoire des musiques noires afro et caribéennes.

Introduction par Stéphanie Farison, comédienne et metteure en scène, pour une lecture d’extraits de Âmes du Peuple Noir, essai écrit et publié en 1903 par W. E. B. Du Bois, qui a inspiré les mouvements en faveur des Droits Civiques Américains dans les années 60.

La programmation du festival Le Son des Peuples est née de l’idée selon laquelle le Jazz est le lieu représentatif des musiques de créations populaires. Le Jazz met en jeu les grammaires musicales issues de toutes les musiques, c’est un espace de création où tout peut advenir et dont le déploiement n’est jamais éloigné de la rue. Fruit d’un processus de fabrication issu de la fusion entre des musiques d’origines africaines de tradition orale et musiques d’origines européennes de tradition écrite, le Jazz est un courant musical qui a émergé au début du XXe siècle et qui s’est répandu dans le monde entier, offrant aux musiciens un lieu de création sans limites, qui cependant,reste en permanence rattaché aux musiques populaires de tradition orale. À l’occasion de cette agora, nous nous pencherons sur ce que représente le Jazz aujourd’hui, comme lieu de la création et lieu de la représentation d’une parole populaire libre et de revendications.

Dimanche 27 juin à 16h au Vélo Théâtre (terrasse extérieure)
Gratuit**


Concert

THE BRIDGE 2.5 QUARTET

Avec Ben Lamar Gay (cornet, voix, électronique),  Sam Pluta (électronique), Sophie Agnel (piano),  Pascal Niggenkemper (contrebasse)

Sophie Agnel, Ben Lamar Gay, Pascal Niggenkemper et Sam Pluta sont multiples, ils sont connus pour ça, pour être un peu démiurges sur les bords, créateurs et malmeneurs de mondes. C’est-à-dire qu’ils n’arrêtent pas les choses dans leur élan, et ils ne classent rien. Aux sources du son et dans ses profondeurs, il y a toujours d’autres sons, des torsions et des contorsions, une ombre derrière une lumière derrière une ombre : un commerce de transparences et d’opacités, le bureau des cartes. On pourrait imaginer un golem, qui cette fois-ci ne serait pas fait d’argile mais de cuivre, de cordes et de câbles, relayant toutes les informations, toutes les sources, tous les sons. Révélant que toutes les sources sont des ressources, ni plus ni moins, qu’elles soient acoustiques, électriques ou électroniques. Et ce sera souvent à s’y méprendre : le cornet d’abondance passe dans l’ordinateur porte-clé, qui passe dans la contrebasse-terre, qui passe dans le piano passe-partout : tout est affaire de greffes et de griffons. Les instruments sont joués, préparés, trafiqués, amplifiés, filtrés, pris et repris, comme des alevins dans la rivière, comme des galets dans la rivière. La musique est la rivière.

Credits photo : DR

The Bridge est soutenu par le Ministère de la Culture, la Sacem, le FCM, le Centre National de la Musique, la Spedidam, l’Adami et l’Institut Français.
www.acrossthebridges.org

Dimanche 27 juin à 18h au Vélo Théâtre
Plein tarif : 10 euros / réduit : 5 euros**
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Les éditions 2019 et 2020 en image © byClin


Avec CaveCarliRadio, web-radio partenaire du festival, découvrez des entretiens exclusifs avec les artistes et les organisateurs comme cette interview de Pascal Charier et Anne Yven au micro de Grégory Lion et suivez en direct les temps forts du Son des Peuples !


** TARIFS FESTIVAL LE SON DES PEUPLES
Gratuit pour les enfants, tarif réduit pour 14-18 ans, Etudiants, Demandeurs d’emploi, Bénéficiaires du RSA
– Pass Festival 3 jours : plein tarif 45 euros / réduit 30 euros
– Pass soirée du 25 juin à Apt : plein tarif 15 euros / réduit 10 euros
– Pass journée du 26 juin à Apt : plein tarif 25 euros / réduit 15 euros
– Pass 3 concerts du 26 juin au Jardin public d’Apt : plein tarif 20 euros / réduit 10 euros
– Pass journée du 27 juin au Vélo Théâtre à Apt : plein tarif 15 euros / réduit 10 euros

Billetterie en ligne (prévente conseillée) : https://www.helloasso.com/associations/nai-no-production/evenements/le-son-des-peuples-2

Billetterie à Apt à l’entrée des concerts et au Vélo Théâtre. À Avignon à l’AJMI Jazz Club.

Le festival se tiendra dans le respect des mesures sanitaires en vigueur. Placement assis, port du masque obligatoire sur les sites du festival, respect des distances, aération et désinfection régulière dans les lieux clos, mise à disposition de gel hydro-alcoolique. Toute mesure imposée par le Gouvernement qui serait de nature à empêcher l’accès à la manifestation ouvrira droit à une demande de remboursement.

Jeudi 17 juin : soirée danse

Sur une proposition de Céline Bardou, chorégraphe, interprète et enseignante de danse contemporaine
Pièces chorégraphiques – tout public – 1h

En 1999 Danse Mouvance, une école de danse pluridisciplinaire ouvre ses portes à l’Isle sur Sorgue. Depuis ce temps, sa directrice artistique Géraldine Carel fait vivre et évoluer ce lieu. En 2016, il devient établissement habilité par le Ministère de la Culture et de la Communication pour la formation au diplôme d’état en option classique puis en danse contemporaine et jazz en 2017. Cette année une section Danseur Interprète a été ouverte.

Le 17 juin vous pourrez découvrir trois pièces des jeunes danseurs de cette nouvelle promotion.


Jeudi 17 juin à 19h – gratuit
Réservations : Vélo Théâtre – reservation@velotheatre.com – 04 90 04 85 25


« ESPACE INTIME » (20′)

C’est une pièce de travail dont l’objectif est de faire goûter à ces jeunes danseurs les plaisirs de la composition chorégraphique. De manière autonome ils ont créé des petites formes, avec des contraintes d’espace. L’aléatoire (tirage au dé) s’est également invité dans le processus de création. Cette pièce dévoile la personnalité de chaque interprète qui tente de vivre et revivre l’instant, de manière sincère.

chorégraphie Céline Bardou (responsable pédagogique de la section danse contemporaine)
interprètes Julie Authier, Inès Calot, Maïlys Chassagne, Camille Desseigne, Juliette Dangréau, Alizée Estève, Gaetan Frenoy, Sara Ferré, Léona Zuilli Fortin
création lumière Thierry Estève
crédit photo Louna Milcent


« LA NAISSANCE D’UN MONSTRE » (30′)

Je suis profondément impressionné de voir comme les réflexions du philosophe et écrivain Antonio Gramsci (opposant de B. Mussolini) sont toujours d’actualité cent ans après. L’indifférence générale permet le développement du « mal » : sous son apparence agréable et avenante « le monstre » s’empare et détruit toute forme d’humanité. C’est en ne réagissant pas que l’on permet au mauvais pouvoir de grandir.

Porté par les danseurs, le travail traduit l’émotion motrice de l’histoire. Un espace, un temps, cette histoire est un moment d’une vie. Mon travail naît toujours d’une expérience vécue et en aucun cas il ne se veut une analyse ou une leçon de vie.

Je raconte, tout simplement… la danse se sert de mon histoire, l’histoire se sert de ma danse : contact, technique, émotion, les danseurs deviennent véhicules de ce moment passé.

chorégraphie Marco Cattoï (chorégraphe invité)
interprètes Julie Authier, Inès Calot, Juliette Dangréau, Alizée Estève, Gaetan Frenoy, Sara Ferré, Pauline Marcadella, Léona Zuilli Fortin, Fanny Vincent
création lumière Thierry Estève
crédit photo Louna Milcent


« AU PRESENT » (6′)

Pièce portée par L’Ensemble Les Colibris, composé de jeunes de 12 à 18 ans, ayant choisi un cycle spécialisé en danse contemporaine à Danse Mouvance.

interprètes Lys Artufel, Lily Di Rollo, Alizée Estève, Ernst Hak, Sarah Hassoun, Eryne Lafond, Prune Nicolas, Lina Peirone, Lucie Peyre, Camille Poncet, Nina Vitale

Du 7 au 15 avril Résidence « Dans le manteau d’Augustine »

Création de Paul Anders

“DANS LE MANTEAU D’AUGUSTINE » 

Production : Théâtre de Cuisine
En résidence au Vélo Théâtre du 7 au 15 avril 2021 

Paul Anders est poète et vit à Marseille. Soutenue par le Théâtre de Cuisine, nous l’avons accueilli au Vélo Théâtre pour une 1ère résidence en janvier 2020. La revoilà, en avril 2021, pour finaliser sa création (Pour les raisons que vous connaissez sa sortie de résidence n’a pas pu être ouverte au tout public malheureusement cette fois-ci). 

Entre temps et pour ceux qui s’en souviennent, son « manteau » a fait une apparition dans le hall du théâtre, en février dernier, à l’occasion du festival Greli Grelo. On pouvait alors y pénétrer comme dans une tente, s’y pelotonner et écouter contes et chants. Vous étiez ensuite invité, si le cœur vous en disait, à laisser un message dans l’une de ses poches ou dans ses ourlets… D’autres se souviendront aussi des quelques missives qu’Augustine vous a adressées, à vous spectateurs, en cours d’année, et dont nous vous avons fait la lecture pour vous aider à patienter jusqu’à son retour…

Mais qui est Paul Anders exactement et de quoi parle son projet ? « Je suis auteure, compositrice et interprète » précise-t-elle, «et il s’agit d’un spectacle de théâtre d’objet poésie ». Venant de l’image et du son, c’est récemment que Paul Anders a découvert le théâtre d’objet. « C’était à l’occasion d’un stage organisé par le Théâtre de Cuisine… un vrai coup de foudre ! C’était comme si toutes les cordes à mon arc s’alignaient… » Puis l’histoire a commencé par des mots, d’abord un titre Dans le manteau d’Augustine, des déclinaisons autour du mot « manteau » puis un jeu autour du nom d’Augustine. « Augustine est une géante mais c’est aussi le nom d’un volcan au sud de l’Alaska… Le volcan est une figure forte dans ma poésie » nous apprend Paul.

Et puis il y a une source qu’elle aime à citer dans la genèse du projet : « C’est Patti Smith et son livre M Train dans lequel elle raconte qu’en enfilant le manteau d’un poète ami, elle avait l’impression d’être elle-même. » Dans cette pièce, qui a vu son écriture commencée réellement au plateau, à la manière d’une enquête, il s’agit, pour le spectateur, de rentrer dans l’histoire un peu comme on enfile son manteau, pour reprendre la métaphore.  « C’est une pièce qui demande au spectateur de bien vouloir se perdre et d’entrer dans le mystère… Le personnage d’Augustine est en creux, on ne la voit pas… » raconte Paul. Ce sont les images (la maisonnette, la bobine, la figurine de l’ours…) et l’univers sonore (le bruit de la manivelle, le chant de la bouilloire…), créés pendant la représentation, qui conjuguées à l’imagination des spectateurs, la feront apparaître, en filigrane.

Si Paul Anders est toute seule sur scène, elle s’est entourée de regards spécifiques qui l’ont magnifiquement accompagnée : Katy Deville, Sylvie Vieville, Aurélia Monfort, Ana Eulates, Hélène Arnaud et Marie Carrignon, sur la poétique de l’objet, l’espace et l’écriture scénique, le jeu de l’acteur et la lumière. Un teaser vient d’être tourné et nous avons tous bon espoir que cette proposition de 40 min, ouverte à tous les publics dès 8 ans, trouvera la place qu’elle mérite dans la programmation de nombreux théâtres ou festivals. Sachez déjà que vous pourrez la retrouver, dans sa version finale, en février prochain, à Apt, à l’occasion de la 12e édition de Greli Grelo.

Du 23 au 30 avril Résidence « Coeur augmenté »

Création de la compagnie Débrid’arts

“Coeur augmenté » 

Une artiste familière du Vélo Théâtre

Judith Arsenault est loin d’être une inconnue au Vélo Théâtre. D’une part, parce qu’elle y donne, depuis plusieurs années, des ateliers théâtre hebdomadaires ouverts aux adultes et aux adolescents, et d’autre part, parce qu’elle est venue en mars dernier, pour une autre résidence autour de sa pièce L’Odyssée du bonheur et en septembre 2020 avec ce même spectacle, Cœur augmenté, pour un temps plus court. Cette fois, elle aura pu séjourner au Vélo Théâtre une bonne semaine et travailler tant le jeu que le son et la lumière. Une étape importante a été franchie, sachant que bientôt c’est au Festival d’Avignon, qu’elle livrera son spectacle, en avant-première.

L’amour, toujours l’amour, encore l’amour. Quesako ?

Dans Cœur augmenté il est question « des blessures d’amours dont nous faisons tous les frais un jour ou l’autre » affirme Judith Arsenault, autrice et actrice principale de ce spectacle. Elle se dit d’ailleurs bouleversée par les multiples mises à jour qu’elles occasionnent (celles de nos quêtes, de nos manques, de nos failles…) ainsi que la découverte de soi.

Si l’on perçoit dans ce texte un chemin personnel d’introspection, on y trouve aussi la mise en récits de femmes, « cœurs éclopés » qu’elle a pu rencontrer et écouter. Au gré de l’écriture est peu à peu apparu un personnage fictif, Justine Dupré, dont on suit le parcours et les péripéties amoureuses, avec toujours cette soif d’amour chevillée au corps. Sur le plateau cohabite une femme aux fonctions multiples, créatrice de paysages sonores révélant tantôt des cœurs blessés, tantôt des souvenirs et autres réminiscences, évoquant même parfois son double…

Les prises de paroles récentes de femmes qu’on a pu entendre dans les media (affaires Wenstein, Adèle Hanel, Vanessa Springora, etc.) renvoient de nouveaux regards sur des formes de dominations, de prédations ou de consentements embrouillés et reflètent, pour reprendre les mots de l’autrice, « les symptômes d’une époque dans laquelle il semble urgent de prendre le pouls de nos propres failles d’amour à l’œuvre, de dévoiler nos fragilités, les scruter poétiquement, humoristiquement afin de les offrir à nos regards en friche ». Tel est le défi que s’est fixé ici Judith Arsenault, à travers cette proposition émouvante et musicalement riche.

Dans cette aventure, elle s’est accompagnée de Cécile Etcheto à la mise en scène et de Corinne Milian pour le montage sonore voix et chant et l’interprétation. Se sont également associés Gérard Nuel et Damien Thille pour la lumière, Pascale Stih pour la scénographie-vidéo et Mario Goffé pour la construction scénique.